Édition originale.
Un des 30 exemplaires numérotés sur Hollande, seul tirage de tête.
Remarquable et très importante publication qui marque l’entrée de Baudelaire dans l’histoire littéraire.
Tous les manuscrits inédits de Baudelaire publiés ici pour la première fois furent acquis par Eugène Crépet à la vente après décès d’Auguste Poulet-Malassis qui, en sa triple qualité d’ami, d’éditeur et de créancier du poète, s’était fait donner par lui, ou, lui mort, par Mme Aupick, sa mère, la plupart de ses manuscrits littéraires.
Ainsi :
– les journaux intimes de Baudelaire, Fusées et Mon Cœur mis à nu
– des projets de préface pour les Fleurs du mal et page de vers inédits
– La Belgique vraie. Ouvrage inachevé, dont le titre n’était pas définitif à l’époque où l’auteur fut frappé d’hémiplégie, mais dont la publication prochaine était annoncée (publiée en 1952 sous le titre Pauvre Belgique)
– des études pour des pièces de théâtre, Le Marquis du 1er Houzards, La fin de don Juan – des projets et plans de romans et nouvelles
– les pièces relatives au procès des Fleurs du mal
– des correspondances de Baudelaire à Poulet-Malassis, Sainte-Beuve, Gustave Flaubert, Soulary, Asselineau, etc.
Eugène Crépet édita, entre 1861 et 1862, une importante anthologie poétique dans laquelle Baudelaire publia sept notices consacrées à des poètes contemporains (sur le site).
Éraflure en haut d'un des mors, sinon bel exemplaire, parfaitement établi à l'époque par Magnin, relieur du dernier quart du XIXe siècle, rue Honoré-Chevalier à Paris.