Librairie Pierre Saunier

Le Naturalisme ou l'immoralité littéraire. Émile ZolaLe Naturalisme ou l'immoralité littéraire. Émile Zola Le Naturalisme ou l'immoralité littéraire. Émile ZolaLe Naturalisme ou l'immoralité littéraire. Émile Zola Le Naturalisme ou l'immoralité littéraire. Émile ZolaLe Naturalisme ou l'immoralité littéraire. Émile Zola Le Naturalisme ou l'immoralité littéraire. Émile ZolaLe Naturalisme ou l'immoralité littéraire. Émile Zola Le Naturalisme ou l'immoralité littéraire. Émile ZolaLe Naturalisme ou l'immoralité littéraire. Émile Zola Le Naturalisme ou l'immoralité littéraire. Émile ZolaLe Naturalisme ou l'immoralité littéraire. Émile Zola

Laporte (Antoine).
Le Naturalisme ou l'immoralité littéraire. Émile Zola. L'homme et l'œuvre suivi de la bibliographie de ses ouvrages et de la liste des écrivains qui ont écrit pour ou contre lui.

Paris, Chez l'auteur (imp. Gautherin & Cie), 1894 ; fort in-12, demi-maroquin rouge à coins, filets à froid, dos à nerfs, tête or, non rogné, couverture conservée (reliure d'époque). VII & 320 pp.

350 €

Édition originale.

Un des 10 exemplaires sur vergé de Hollande, seul tirage en grand papier avec 10 Japon.

Nul ne songe maintenant à prendre au sérieux, même parmi les admirateurs de ses romans, cette thèse extravagante du Roman expérimental. Dans l’un ou l’autre cas, virus naturaliste ou spéculation littéraire, la mort donnera tort à votre œuvre qui ne sera plus qu’un cadavre. Or, le cadavre littéraire est chose terrible, il est contagieux, plus contagieux que tout autre : il pourrit l’esprit et les mœurs (p. 234).

Un très méchant livre donc, qui mêle biographie – avec quelques éléments instructifs inédits – et bibliographie commentée (à la façon de l’abbé Bethlehem à lire, à proscrire) mais qui témoigne surtout de l’inquiétant engouement de l'auteur, fait de haine et de fascination, pour Émile Zola.

Ce dernier lui fit un procès en décembre 1896 à la publication de ses Erotika naturalistes : Laporte y fustigeait violemment la pornographie du Maître. Il s’en tira sans condamnation, en février 1897.

Publié à ses frais, on remarquera la jolie vignette du titre dessinée par l’auteur éditeur, avec au fronton : à la porte … Il fallait y penser.

On joint une carte de visite a. s. de Zola sous enveloppe affranchie : avec mes bien vifs remerciements

Et une autre de Madame Émile Zola félicitant Ernest Charles pour sa rosette d’officier dans la Légion d’Honneur, concluant : Quels terribles évènements nous traversons ! (Allusion au livre de Laporte ? mais l'enveloppe conservée est oblitérée en 14 ...)

Bel exemplaire.