Librairie Pierre Saunier

L’Inconnu, ou La Galerie mystérieuseL’Inconnu, ou La Galerie mystérieuse L’Inconnu, ou La Galerie mystérieuseL’Inconnu, ou La Galerie mystérieuse L’Inconnu, ou La Galerie mystérieuseL’Inconnu, ou La Galerie mystérieuse L’Inconnu, ou La Galerie mystérieuseL’Inconnu, ou La Galerie mystérieuse

Lathom (Francis).
L’Inconnu, ou La Galerie mystérieuse. Par l’auteur de La Sśur de la miséricorde ; traduit de l’anglais par Madame de Viterne.

Paris, J.G. Dentu, imprimeur-libraire, 1810 ; 5 volumes in-12, pleine basane havane, dos lisses ornés, pièces de maroquin rouge et vert, tranches cirées. Fx-titre, titre et IV, 290, 280, 291, 241 & 189 pp., non compris un frontispice gravé.

950 €

Édition originale française, anonyme, de The Unknown ; or, The Northern Gallery publié à Londres en 1808.

L’auteur, Francis Lathom (1774-1832), publia entre 1795 et 1820 une demi-douzaine de romans terrifiants – alternant avec quelques romances sentimentales et alimentaires comme La Sœur de miséricorde que mentionne la page de titre.

Maurice Levy lui réserve plusieurs entrées dans son Roman Gothique Anglais (Faculté des Lettres de Toulouse, 1968) et le range parmi les auteurs fréquentables du genre : de même que certains se détachent nettement de la masse par l’incohérence de leur écriture ou l’indigence extrême de leur style et sont franchement exécrables, voire illisibles, d’autres se distinguent par une relative habileté dans la construction de l’intrigue, et témoignent de qualités non négligeables, parfois même de quelque talent, dans l’évocation des scènes les plus terribles, comme dans la peinture des caractères : les noms de John Palmer, de W.H. Ireland, de Francis Lathom, de T.J. Horsley Curties, de Regina Maria Roche, d’Eliza Parsons ou d’Eleanor Sleath méritent peut-être, avec quelques autres, mieux que l’oubli total où ils sont aujourd’hui tombés.

La famille Austen faisait grand cas de son roman The Midnight Bell (1798) qu’elle lisait à haute voix le soir à la veillée – on en retrouve quelques réminiscences parodiques dans le Northanger Abbey de Jane.

Petits défauts du temps, agréable et bon exemplaire cependant – fort rare (ni chez Loliée, ni chez Oberlé).