Édition originale.
Envoi a. s. : A Serge Ivanoff, en espérant le voir tourner vers la gauche. Bien sympathiquement, Isarlov 16-11-25
Roman en grande partie autobiographique (croyons-nous) évoquant les milieux artistiques et cosmopolites parisiens des années 20. George Isarlov (1897-1978), dit Isarlo, journaliste et critique d’art d’origine iranienne, était proche de Picabia (il lui consacre une brochure en 1929) comme des illustrateurs de L’Annonciation à qui il consacre des pages sans filtre.
L’art moderne, les bars, le Jazz, les drinks et la vie mondaine – Paris est une fête – et du sexe sans ambages. A ce propos, une douzaine de pages censurées ont des petits cartons collés sur « les passages incriminés » pour en rétablir le texte (pages 36, 47, 50, 66, 67, 74, 118, 119, 120, 130, 218, 219, 234) – c’est Isarlov qui tient la colle d’où la mention de sa main sur la bande annonce conservée : édition complète – des placards qui valent bien le tardif consommé de choux-fleurs à Raymond ... (L’Apprenti – 1946).
Serge Ivanoff (1893-1983), peintre d’origine Russe, se réfugia en France après la révolution bolchévique – il eut une belle réputation de portraitiste.
Certainement rare ainsi.