Éditions originales.
Exemplaires du poète Émile Deschamps enrichis d'envois.
Bertram ou Le Château de St-Aldobrand, tragédie en cinq actes traduite librement de l'anglois du Rév. R. C. Maturin, par MM. Taylor et Ch. Nodier. Paris, Gide & Ladvocat, 1821.
Envoi a. s. : à mon ami Monsieur Émile Deschamps, Le Baron Taylor
(...) Les peuples vieillis ont besoin d'être stimulés par des nouveautés violentes. Il faut des commotions électriques à la paralysie, des horreurs poétiques à la sensibilité, et des excécutions à la populace. Ces idées ne seront pas déplacées devant le drame effrayant de Bertram, digne production du génie morose et farouche qui s'est plié à retracer dans Melmoth tous les progrès de la séduction infernale sur le désespoir... Ce qu'il y a de déplorable, c'est que cette tragédie angloise est horriblement belle, et si l'on peut s'exprimer ainsi, qu'elle est horriblement morale; car on ne peut pas se plaindre que le crime n'y recoive pas sa punition (p.VI de l'avertissement co-signé par Nodier et Taylor).
Virginie, tragédie en cinq actes et en vers par Alexandre Guiraud. Ponthieu & Cie, 1827.
Roméo et Juliette, tragédie en cinq actes et en vers par Frédéric Soulié. Ladvocat, 1828.
Henri III et sa cour, drame historique en cinq actes et en prose par Alexandre Dumas. Vezard & Cie, Lenormant père, 1829. Mention de deuxième édition. La pièce est dédiée au Baron Taylor...
Envoi a. s. : à mon frère et ami Émile Deschamps, Alexandre Dumas.
Quelques lettres des dédicaces atteintes par le couteau du relieur, dos un peu frotté.
Reste que Bertram et Henri III, avec envois... et pas à n'importe qui...