Édition originale.
Un des très rares exemplaires sur Hollande, tirage inconnu.
Disciple émérite de Leconte de Lisle à la mémoire duquel il dédia en 1896 son premier recueil, L’Ame du Sphinx, dont Armand Silvestre et Pierre Louÿs louèrent les beautés, Léonce de Joncières (1871-1952) délaissa la poésie après Tanagra pour se consacrer à la peinture qui devait faire toute sa réputation – voyez ses peintures d’intérieurs, remarquables par leur maîtrise.
Le recueil est composé de sonnets dont chacun représente une figurine populaire comme on en modelait à Tanagra. Excellent rimeur, Joncières le composa entre Isthmia (site archéologique situé dans le Nord-Est du Péloponnèse) et Athènes où il séjourna au début des années 1890.
Le peintre fréquenta Marcel Proust à Cabourg dans les années 1900. Il fut également un intime de Liane de Pougy et du poète dramaturge Henri Bataille.