Librairie Pierre Saunier

Pour la vierge du roc ardentPour la vierge du roc ardent Pour la vierge du roc ardentPour la vierge du roc ardent Pour la vierge du roc ardentPour la vierge du roc ardent Pour la vierge du roc ardentPour la vierge du roc ardent Pour la vierge du roc ardentPour la vierge du roc ardent

Dujardin (Édouard).
Pour la vierge du roc ardent. Avec un frontispice gravé à la pointe-sèche et rehaussé d’aquarelle par Louis Anquetin.

Paris, Librairie de La Revue indépendante, 1889 ; in-8, broché. 36 pp., 2 ff.

3 200 €

Édition originale tirée à 55 exemplaires seulement, numérotés, signés et estampillés par l’auteur et imprimés sur vélin français à la cuve (dont les 5 premiers sur grand papier).

Numéroté 42, cet exemplaire porte cet envoi a. s. en vers :

Par le sud, le nord et par l’est

Pousse ta course virginale,

Mais ne manque de faire escale,

Petite, chez Schmitt Jean Ernest.

Édouard Dujardin

En frontispice, surprenante pointe-sèche signée de Louis Anquetin – le peintre savant de nombrils et d’aréoles (Fénéon) – aquarellée de sa main dans les tons bleus, vert, mauve, rose-gourge et jaune avec des rehauts argentés … une Léda hindoue dans les gazons et les ruisseaux ?

Figurant à cette époque parmi le groupe synthétiste et impressionniste, Anquetin, excellent ami de Toulouse-Lautrec et de Charles Laval (le compagnon de Gauguin à la Martinique), partageait avec Dujardin le même banc au Lycée Corneille de Rouen.

Quant à Jean Ernest Schmitt … il y a bien un peintre nancéien (1862-1952) qui exposa à la biennale de Venise de 1901, aux côtés de Théo van Rysselberghe et d’Edmond Cross, des paysages post-impressionnistes qu’il signait Jean-Ernest Schmitt de Joanes.

Quelques rousseurs.