Édition originale.
Exemplaire probablement unique sur Japon impérial - aucune justification.
Envoi a. s. : à Mademoiselle Dick May, avec l'hommage de mon profond respect, Sebastien Charles Leconte.
Pseudonyme masculin de Jeanne Weill (1859-1925), Dick May était une intellectuelle autodidacte, romancière et journaliste socialement engagée - une dreyfusarde très active, éprise de justice, qui devait marquer son époque. En 1900, elle fonde l'École des hautes études sociales (EHES), au sein de laquelle est créée la première école de journalisme du monde, devenue l'École supérieure de journalisme de Paris. Son père était le Grand-Rabbin du Consistoire d'Algérie, sa mère était une cousine de Karl Marx, Dick May était athée.
En 1898, Félix Fénéon publia dans sa Revue blanche, son troisième roman, L’Alouette, récit en partie autobiographique dans lequel une jeune femme qui entre dans le monde misogyne du journalisme, affronte la jalousie de son fiancé face à sa réussite.
Sebastien Charles Leconte est alors un auteur-maison important du Mercure de France : quatre de ses livres publiés par la jeune revue entre 1897 et 1899 ont été couronnés par l'Académie française, L'Esprit qui passe, Le Bouclier d'Arès, Les Bijoux de Marguerite, Salamine ... pour le plus grand bonheur de Père Vallette.
Témoins conservés un peu empoussiérés, une petite coupe rafraîchissante serait bienvenue