Édition originale tirée à 233 exemplaires numérotés sur vergé d'Arches, seul tirage.
Quelques chapitres parurent dans la Revue des Deux Mondes du 1er juin 1918. En juin 1915 (corr. p. 638) Lartigue s’entretint du projet de ce livre avec Segalen... un pamphlet sur la guerre.
L’ami le plus intime de Segalen et le plus cher de ses confidents. Né à Marseille en 1886. Élève de l’Ecole navale en 1903. En 1909 il est commandant d’une canonnière du Yang-tseu et devient second sur le Doudart-de-Lagrée. C’est alors qu’il fait la connaissance à Tchong-king de Segalen et Gilbert de Voisins. En 1912, comme Segalen, Lartigue regagne la Chine en qualité d’élève interprète. Il réside alors à Pékin pendant près de deux ans, puis participe à la mission archéologique de 1914. Pendant la guerre il est avec les fusiliers marins puis embarque sur le Dupetit-Thouars à la poursuite des corsaires allemands. C’est la Tapageuse, aviso, en 1918, qui le mène en mission en mers noire, égée, méditerranée. Profitant d’un long congé en France, il travaille au compte rendu de la Mission archéologique (cf les n°129, 130, 131, 131 bis du catalogue Segalen, L'Exote). Après un bref séjour en Chine, il rentre définitivement en France en 1923 et se consacre désormais à l’Aéronautique navale. Contre-amiral, chef du service de l’Aéronautique navale le 4 septembre 1939, il meurt le 22 juin 1940 à Rochefort au cours d’un bombardement.
A l’École du réel – dont le titre résonne avec le voyage au pays du réel – méditations sur la guerre, est son seul livre publié avec une étude sur l’Art funéraire à l’époque des Han et un texte resté inédit : Armil.
Jean Lartigue préfaça Équipée.